Trail des Tranchées Bully les Mines

Samedi 14 mars, Trail des Tranchées à Bully les Mines.

Récupération de mon dossard pour le 66 km à 5h du matin.

Comme on peut se rabattre sur la distance inférieur, j'ai déjà en tête la distance du 46 kilomètres. Les dernières semaines, j'ai quelques problèmes de pertes de forces après 2-3h d'entrainement, donc je n'ai pas envie de prendre des risques avant mon objectif: le 104 km de La Bouillonnante.

On reçoit les consignes de sécurité dans la salle, où on a pu profiter d'un bon café offert gratuitement par l'organisation.

Après le brieffing, on se rend en groupe vers la ligne de départ qui se situe à 200 mètres de la salle, sur un terrain herbeux.

A 6 heure, le départ est donné dans l'obscurité.

Les sensations sont autres que si on courrait de jour.

Ma lampe Kalenij run light fait merveille sur les chemins agricoles que l'on emprunte.

Quand je vois certains ,qui galère avec une lampe qui éclaire rien.

Les chemins sont secs et vallonnés.

Je regarde ma montre, qui indique 5'30-5'45/km. Je m'inquiète pas parce que mes pulsations sont en dessous de mon seuil 1 (151puls/min).

La première montée se situe vers le 7 ème kilomètre, puis une monotrace à travers un bois (le bois des Bruyères) pas trop boueux.

Passage  d'escaliers , montée de terrils (terril des Garennes,terril de Pinchonvalles) vers le 15 ème km.

Maintenant il fait clair mais la température est très fraiche quand le vent est de face.

En haut d'un terril, je m'écarte d'une cinquantaine de mètres du parcours pour admirer le point de vue.

Un panneau didactique du point de vue s'y trouve.

Je reprend la course, sur une très belle descente.

Les pulsations se situe vers les 152-160 dans la deuxième heure. Il faut que j'évite d'atteindre le seuil 2 (168puls/min).

On se dirige maintenant vers le monument Canadien de Vimy où se situe le premier ravitaillement. (20km)

Surprise, Benoit me rejoint juste avant le ravito. Je pensais qu'il était devant. 

Ensuite, on pénètre dans la forêt domaniale de Vimy.

On se retrouve vent de face glacial  sur une longue portion de chemin agricole le long de l'autoroute.

Heureusement que Benoit est là pour discuter sur cette longue ligne droite monotone.

L'allure est rapide, 5'20-5'50/km.

Comme je me sens bien, je ferai bien le 66 km.

On arrive au 30 ème kilomètre sur une portion de bitume en faux plat montant.

Je décide de laisser partir Benoit pour marcher et manger un petit pain-confiture-banane. 

Il faut que j'apprenne à manger plus régulièrement.

En haut du faux plat, on reprend un chemin agricole et on se dirige maintenant vers Notre Dame de Lorette.

Au 33 ème km, je ressent des douleurs dans les cuisses, c'est normal,vu la cadence.

Mais au 36 ème km, survient ce que je redoutais, plus de forces. Cela devient une habitude depuis un mois dès que je tourne longtemps (+de 2h) à plus de 8km/h.

Maintenant, le choix se sera le 46 km.

On monte vers Notre Dame de Lorrette, où nous attend une table pour nous ravitailler.

Le changement de distance s'effectue à cet endroit. On appose une pastille jaune sur mon dossard.

J'arrive à la table. Là, j'aperçois Laurent Runao. On discute et j'accepte d'aller effectuer une photo devant le monument.

Une fois, le plein fait, j'entame la descente.

J'ai retrouvé des forces.

C'est pas l'euphorie mais j'arrive à courir.

On travers un bois avec un peu de hors piste. Pas facile.

J'atteind Aix Noulette, on se retrouve dans un chemin en schiste à l'arrière des jardins pour traverser la ville.

A la sortie de la ville, on entame les derniers kilomètres par un chemin agricole.

Une deuxième perte de force mais seulement pendant quelques minutes.

On enjambe l'autoroute par un pont et on entend le speaker de la salle.

Là, je peux me détendre, la ligne d'arrivée est proche.

46.6 km en 5h14', 570m de déniv.

Classé 133 ème sur 268 arrivants. Beaucoup de coureurs du 66 km ont fait comme moi, ils se sont rabattu sur le 46 km.

NB: Benoit 68 km en 7h08', belle 11 ème place.

Organisation parfaite, merci aux bénévoles  pour cette journée.