Marathon de Riga (Létonie)

Le marathon de Riga fut une première aventure au niveau déplacement, la première fois que je prenais l'avion et au niveau de la langue, moi qui ne parle pas l'anglais.

La participation au marathon est une récompense d'Isostar Belgium (avion+dossard+hôtel).(air baltic , Royal suite Hotel situé à 300m du départ).

Samedi je prends l'avion à partir de Zaventem vers Riga puis le bus vers l'hôtel. Là on retrouve pas la réservation de la chambre. Ils ne parlent pas français. La galère. Après quelques coups de téléphone, c'est réglé.

Je vais chercher mon dossard à l'expo qui se situe à 2km. Je me perds dans Riga. 

2h de galère.

Pendant la nuit je me réveille avec un mal de dos et aux jambes. Là, il m'est plus possible de prendre le départ.

Au matin, les douleurs ont disparu.

Je me retrouve à 8h30 au départ avec 2074 marathoniens et 5400 semi marathoniens sous le soleil, qui se trouve 11 novembra, le long du fleuve la Daugava.

 Passage du pont au 3 ème kilomètre. Mes pulsations sont de 150 -159 puls/min. Exellent puls-vitesse (5'/km).

Après 5 km, j'ai de grosses tensions dans les quadriceps et mes pulsations montent plus haut que prévu. J'enlève mon buff aux couleurs de la Belgique que je portait comme un bandeau. Le soleil sur le bitume et la foule de participants faisait que j'avais très chaud. Depuis ma dernière opération, je supporte plus les températures en dessous de 8 degrés et au dessus de 22 degrés.

Ambiance assuré sur le parcours par des sonos, groupe folklorique, ....

9 km retour au pont.

Passage au 10km en 51 minutes.

Une chorale de 200 personnes environ placé des 2 côtés de l'avenue au 11 ème kilomètre.

Une forte émotion m'envahit. C'est beau.

Un peu plus loin, des soldats en ligne avec des drapeaux de différents pays.

Ensuite, passe à la statue de La Liberté en l'honneur des soldats qui se sont battu pour l'indépendance de la Létonie.

Puis on rentre dans la rue de la vieille ville où se situe mon hôtel.

13 km : un pont.

On longe le fleuve. Voilà le ravito 16 km.

13 km encore un pont. Je réduit ma vitesse, les jambes vont de plus en plus mal.

Au ravito du 16 ème kilomètre , je commence à m'alimenter comme en trail: eau, boisson isotonique (isostar) et bien sur : banane.

Je suis avec les meneurs d'allure des 3h45.

Un pont au 18 ème suivit d'une longue ligne droite avec le vent de face. Je reste calé derrière les meneurs malgré une augmentation de ma fréquence cardiaque.

On arrive au 21 km, les semi marathoniens s'arrêtent en 1h52'. Il ne reste plus qu'un groupe de 6 personnes dont les 2 meneurs d'allure. Les pulsations sont trop hautes: 172 puls/min. Au 23 ème, je doit laisser filer le groupe, j'ai les jambes qui me font trop souffrir.

Un kilomètre plus loin, je m'arrête. Dans ma tête je ne suis pas bien du tout, je n'ai plus le mental pour encore supporter la douleur pendant 18 kilomètres.

Je fait demi tour et je commence à enlever les épingles de mon dossard. Là un coureur (Patrice) et une secouriste à vélo viennent vers moi. Quel chance, Patrice est français (un breton qui habite à Talinn (Létonie). Il peut informer la secouriste que tout va bien (si on veut). Patrice m'invite à me remettre en route. Je remets mes épingles et on commenec à discuter. On marche, on court, on marche,....

Je me focalise plus sur mes jambes. Le moral et l'envie de terminé la course sont là.

Les kilomètres défilent.

Je fait même quelques pas de dance avec le gars d'une sono. J'ai pas oser le faire avec une des pom pom girl. En cas de problèmes, j'aurai pas pu m'expliquer. Quoique Patrice était à mes cotés.

Patrice et moi on a pas les mêmes moments de course et de marche ,vers le 34 km, on joue à l'élastique.

On se donne rendez vous après la ligne d'arrivée.

Le pont du 38 ème, me fait très mal ,même en marchant.  Je reçoit des encouragements par les spectateurs qui m'incite à recourir. Un gars vient même trotiner à mes cotés.

Au 40 ème, voilà la chorale, qui chante cette fois-ci des 2 côtés. Cela vous prend aux tripes. Une fois le demi tour effectué, les choristes ont fini lleurs chant. On les applaudi. C'était magnifique.